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THEORIE

L'occupation temporaire

 

Textes sur l’occupation temporaire

Arguments défendants

Dangers et ambiguités

L’intérêt du politique

 

Des textes sur l’occupation temporaire en général
et appliquée à plusieurs villes européennes

'Laat 1000 vrijplaatsen bloeien’
www.vrijeruimte.nl
Une étude sur les “freezones” à Amsterdam (en néerlandais).

La première partie présente l’intérêt social d’une freezone; notion envisagée ici comme un lieu physique, où il y a métissage entre lieu d’habitat et de travail avec des modes de fonctionnement spécifiques (auto-gestion, collectivisation,…).

La seconde partie expose la manière dont sont organisées les freezones (leur organisation sociale).

La troisième traite des conditions de base pour l’émergence et le fonctionnement d’une freezone. Cette dernière partie se conclut par des recommandations aux utilisateurs comme au politique.

Templace
www.templace.com
Dans thinkpool, où sont repris une série d’études sur le sujet vous trouverez entre autres :

Une argumentation sur l’intérêt de l’occupation temporaire au niveau culturel, économique et du point de vue du développement urbain

Valeur Culturelle

L’usage temporaire est un moyen qui permet la création et le développement de projets autonomes et par là la conservation d’un dynamisme culturel, social voire politique dans la ville à long terme en maintenant son caractère expérimental (laboratoire de pratiques) et en favorisant la création de réseaux de collaborations et d’échanges. C’est le premier but du projet PRECARE.

Les bâtiments permettent souvent la présence de plusieurs activités différentes en même temps. Ce voisinage crée des possibilités de contacts / d’échanges / de collaborations et la naissance / le développement d’une vitalité socio-culturo - économique au sein d’un secteur fonctionnant en réseau de personnes.

Valeur Economique

L’usage temporaire participe indirectement au développement du secteur non-marchand en permettant le lancement de projets. La rentabilité économique du secteur non-marchand fait pour le moment l’objet de différentes études (voir entre autres les travaux du Département d’économie sociale de l’ulg dont la thèse de Sybille Mertens "Vers un compte satellite des institutions sans but lucratif en Belgique" qui met en place une méthodologie permettant de calculer l’apport réel du secteur « non-marchand » au PIB).

Donner la possibilité à ce secteur de pouvoir lancer et/ou développer des activités est donc un investissement économique à long terme - qui mériterait mieux encore que cette simple mise à disposition d’espaces de travail. Ce soutien est comparable aux subsides allouer à la recherche scientifique, aux projets de centres d’entreprises (pépinière de jeunes entreprises) ou encore aux subsides et aides au lancement d’entreprises.

Argument pour le propriétaire : diminution des coûts de maintenance et de sécurisation du bâtiment. Le prix de maintenance global des bâtiments vides est estimé à 1% de la valeur au m². Economie directe pour le propriétaire donc.
Plutôt que d’investir des sommes astronomiques dans le gardiennage pour éviter qu’il se passe quoi que ce soit dans un bâtiment, nous défendons l’option d’y investir un tant soi peu pour qu’il s’y passe de multiples choses…

Par ailleurs, cette mise à disposition permet au propriétaire d’éviter la taxe sur les immeubles vides. Cette taxe (régionale pour la Flandre et la Wallonie et communale pour Bruxelles) n’est malheureusement pas encore suffisamment systématiquement appliquée et/ou prend un certain temps avant d’aboutir (situation qui pourrait changer !). Cela reste donc un argument touchant surtout les propriétaires voulant être légalement en ordre ou dans les communes bruxelloises veillant particulièrement à son application. Pour plus d’info’s sur ces taxes:
mrw.wallonie.be - Echos n°1 / 2005 et n°2 ou 3

A cela s’ajoute, toujours du point de vue du propriétaire la valorisation du site (au moins par le fait que ce ne soit pas un chancre) ainsi que la visibilisation de bâtiments cherchant acquéreur.

Valeur Urbanistique - développement urbain

A côté de la dynamisation urbaine par ce maintien d’une fonction expérimentale, l’usage temporaire contribue au développement d’un quartier: au minimum en évitant un chancre et les conséquences négatives que cela engendre, au mieux en maintenant et en développant un tissu social et relationnel alimenté non seulement par les différents acteurs présents dans les quartiers environnants, mais aussi d’autres endroits à Bruxelles (réseau « informel » de ces différentes structures).
Cette contribution au développement urbain peut prendre des tournures différentes (voir plus bas dans cette page dangers et ambiguités).

L’implantation temporaire d’activités dans un quartier peut également permettre l’expérimentation de nouvelles fonctions, activités,… sans la lourdeur d’une implantation définitive. La présence de projets temporaires peut donner l’impulsion à la ville, aux habitants et usagers de déterminer et de formuler leur besoin concernant le développement d’un quartier. Voir par exemple à Vienne le projet City Cat Stimulator for temporary use qui travaille sur cette base.
www.urban-os

Voir aussi
Argumentaire pour l’occupation temporaire de la Cité administrative de l’Etat qui fut établi dans le cadre des journées de réflexion sur l’avenir de la Cité administrative organisé par City Mine(d) en mars 2004.
www.maprac.org

Dangers et ambiguités de l’occupation transitoire

Le secteur immobilier utilise de plus en plus l’usage temporaire culturel (surtout) comme un usage transitoire permettant de valoriser un quartier et de le développer, sur le plan immobilier surtout, voir uniquement. Une certaine instrumentalisation donc qui participe au phénomène de gentrification.
Voir carte des squats et des poches de gentrification – document établi par Thomas Dawance dans le cadre de la présentation du Tagawa (Occupation transitoire d’immeubles à l’abandon – réponse à la crise du logement et alternative culturelle) – document téléchargeable en entier sur
www.one4web.be (21 MB!!!)

Evocation du rôle du squat dans la gentrification dans l'article de Hans Pruijt
Is the institutionalization of urban movements inevitable?
A comparaison of the opportunities for sustained squatting in New York City and Amsterdam

Si l’usage temporaire est une bonne solution pour lancer, développer un projet, et même si cela peut continuer à être un mode de fonctionnement pour certains collectifs/projets, il ne peut pas convenir à long terme à tout ceux qui l’emploient dans un premier temps.
http://home.hetnet.nl

L’intérêt du politique pour l'occupation temporaire

Le programme culturel du SPA (Sociaal Progressief Alternatief – parti socialiste belge néérlandophone) évoque la piste de l’utilisation des bâtiments vides pour y créer des ateliers d’artistes. Ils limitent malheureusement cela aux seuls artistes plasticiens… !
www.s-p-a.be (article 330)

...lire la suite: Des exemples d’occupations temporaires (et autres)